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Carnet de bord 13 : Le départ (partie) 1

C’est sous une fine pluie de fin novembre qu’arrive le VTC qui doit nous conduire à Roissy. Dehors le mercure commençait déjà sa petite descente hivernale. Entre 10 et 12°C cet après-midi, disons que c’est encore soutenable. Pas besoin de sortir son arsenal de grand froid : pull en col roulé pour moi et manteau écharpe pour Chanelle, juste ce qu’il faut pour se protéger contre la grisaille. Après plus d’une heure sur les rues, avenues, départementales et nationales, nous voici entrés dans la spirale qui mène au terminal 2 de l’aéroport Paris Charles de Gaule, précisément au 2B où le conducteur s’arrête.  Voilà, monsieur et dame, soupire-t-il en soulevant les 20 kilos la valise café. Après deux ou trois tours à l’intérieur du Terminal, nous parvenons enfin à prendre la navette qui nous dirige vers le 2E, le bon terminal. C’est calme par ici, la file n’est pas assez longue devant le guichet d’enregistrement du prochain vol vers Addis ABABA. L’expression du vigile est un mix entre fat...

Entrepreneurs congolais : Ces parachutistes qui créent leurs parachutes pendant la chute

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Souvent sans préparation adéquate en amont, l'entrepreneur congolais est le profil d'un héros, pour mieux dire d'un super-heros. Je suis tenté de dire que c'est le cas pour tous les entrepreneurs, mais croyez-moi, on a pas les mêmes chances. Tout commence par le système scolaire structuré pour produire essentiellement des ouvriers sinon des cadres. En d'autres termes des salariés. Ces jeunes vous passent presque 15 ans ou 18 ans de leur vie apprendre des choses qui ne leur serviront presqu'à rien dans la vie courante.  Sans une veritable politique d'orientation scolaire en leur faveur, les jeunes choisissent parfois leurs parcours scolaires en ayant pour seul critère : la survie. Parfois ils se reférent à leurs ainés qui ont fait telle ou telle autre option avant de finir dans un emploi auquel ils s'accrochent sans beaucoup d'alternatives. Le drame se poursuit en famille ou en société où l'esprit d'initiative, la culture entrepreneuriale, le ...

Ceci est une dose thérapeutique !

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Aujourd'hui il risque une autre rechute ! Cela faisait longtemps qu'il cogite !  Replié dans son gite, il craint toujours la prochaine chute ! Comme pour toutes les addictions, il souffrait d'une dépendance dont le manque peut être aussi perturbant que frustrant. La boule à la gorge et au ventre ! Les mains et la voix qui tremblent... La sensation d'étouffer ou de s'étouffer... Même si la passion est invisible, les signes du manque sont bien réels ! Il a parfois l'impression que tout tourne très vite, ou très lentement autour de lui . Il a soif, il n'a qu'une seule envie, s'éclypser et tirer un petit coup. Et quand la chance lui sourit, il tombe sur une petite dose, il se shootait et le voilà un peu calmé. Mais la dose est aussi petite que l'effet se dissipe très vite et c'est reparti... Comme par malheur, l'étau se ressere autour de lui... Pas facile de se fournir ! Il lui faut du lourd ! quelque chose de fort qui puisse l'aider à se...

Désolé, j'ai une panne textuelle

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  Il y a une chose aussi normale que terrible dans la vie d'un écrivain !Cette chose qui te fait réaliser à quel point tu n'es pas qu'une simple machine à mots. Tu allumes ton ordinateur, tu écris un mot, puis un autre et enfin une phrase ! Tu te dis en toi : il faut que j'écrive, il me faut écrire ! Malheureusement tu supprimes la phrase et tu observes le curseur clignotant sur ta page comme ce chien qui attend un morceau saignant ! Je ne me permettrais pas de dire une pute en chaleur, par crainte d'être censuré par mes lecteurs ! Voilà pourquoi chien est au masculin ! A la ligne ! Et le curseur clignote ! Il attend le prochain mot, la prochaine phrase, le paragraphe ! Il attend l'histoire. Vas-y Trésor, vas-y mon beau, raconte leur une histoire ! N'importe quoi mais écris quelque chose !  Tes mains tremblantes se repositionnent sur le clavier de l'ordinateur, les yeux rivés sur ton écran, on peut entendre ce son sec des touches qui remontent après avoi...

Kapinga, amour à la folie !

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Kapinga est une jeune femme de 32 ans. Elle est amoureuse de Franck, un homme marié et père de 3 enfants. Ils sortent ensemble depuis 6 mois. Kapinga est tellement amoureuse de Franck qui n'arrête de se plaindre de sa femme et sa vie de couple. Mais Franck, employé dans une société minière de la place ne veut pas quitter sa femme. C'est ainsi que Kapinga est allée voir un marabout pour envoûter Franck et l'avoir pour elle seule. Le Marabout habite au fond du quartier Luwowoshi dans la périphérie de Lubumbashi. C'est une amie à Kapinga qui lui a recommandé le marabout Maître Kioma Wa ku Kaboto. Mais il y a un souci, le féticheur ne parle que le Kiluba et un tout petit peu Swahili. Mais Kapinga bourgeoise de son état ne connait ni Kiluba, ni Swahili, juste le Français et le lingala. Arrivée chez le féticheur, Kapinga avait déjà reçue l'information d'apporter un objet de Franck (l'homme à envoûter). Chose qu'elle a faite. Elle avait sur elle un caleçon de F...

JE NE SOUHAITERAI PAS UN JOYEUX ANNIVERSAIRE À FÉLIX TSHISEKEDI.

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La RD Congo s'apprêtait d'avoir à peine 3 ans de souveraineté quand Marthe Kasalu et Étienne Tshisekedi venaient d'avoir un autre enfant. Il sera appelé Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Je vous épargne la chronologie intermédiaire. Mais en décembre 2018, le fils de son père accède à la magistrature suprême dans un contexte  de controverse et contestation par ses pairs et certains challengers. Cette victoire, célébrée comme celle du peuple est le début d'un calvaire dans lequel se plonge le Ranger. La présidence de tous les enjeux. De Merti mertir mertibas à la Covid-19, le PR5 en a vu de toutes les couleurs ! Un écroulement en public lors de son investiture, un Marathon diplomatique planétaire,des crises politiques et institutionnelles répétitives persistantes, des procès contre ses proches collaborateurs, la tempête à l'UDPS, des morts en cascades dans son entourage boostés ou couverts par l'ange de la mort COVID19... Ce 57ème anniversaire du Président de...

Mais pourquoi je lis des livres pour enfants?

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Certains  ont des bibliothèques scolaires ou familiales, au mieux une bibliothèque municipale. D’autres ont  cette chance d'écouter leurs parents lire pour eux une histoire avant de s'endormir ! Je suis de ceux à qui on demandait juste d'aller pisser avant de dormir ou de ne pas oublier d'étaler ses habits ou couchages trempés par des arrosages nocturnes. Parlant de ces arrosages, c'était souvent une histoire où tu demandais à tes amis de t'attendre alors que tu pissais au bord d'une route. Tout restait un rêve sauf le pipi qui trempait et couchages et habits 😉 . Et si vous avez la chance de le faire tous cette nuit-là, c'est un mélange ingénieux d'ammoniac et de poussière d’argile à une odeur à la fois piquante et répugnante ! Bon arrêtons de parler de la pisse,   revenons au livre. Le peu de livres que nous avions à la maison concernaient le domaine médical, mes parents sont tous infirmiers ! Anatomie, pathologies, gynéco obstétrique... c...